J’ai toujours eu la conviction que rien ne vient par hasard et que tout est calculé dans la vie, mais que notre choix reste primordial. En effet, le choix que nous faisons, détermine le chemin à prendre, qui est quant à lui déjà tracé.
Le métier et l’endroit dans lequel je l’ai exercé représentent un des chemins qui m’ont été offerts lorsque j’ai passé un concours pour avoir un poste en tant qu’enseignante à l’Université. A l’époque, je revenais tout juste de l’étranger avec une thèse en poche et le désir de pratiquer l’enseignement, un métier qui m’a toujours passionné. Pour cela, je devais passer un concours. Et lorsqu’on dit concours, il s’agit d’un ou de plusieurs postes ouverts dans différentes universités et il s’agit de classement bien évidemment.
Par conséquent, en remplissant le formulaire du concours en question, j’ai dû lister selon l’ordre et la priorité de mon choix tous les postes ouverts dans ma discipline.
Pour revenir à la notion de synchronicité, j’y été confrontée à deux niveaux.
Le premier niveau c’est lorsque j’ai déposé le formulaire avec ma liste de choix ordonnés, j’ai tout de suite regretté de ne pas avoir mis en premier un poste bien déterminé. Ce poste je l’ai mis en deuxième place et si je suis première du classement, je vais devoir avoir mon premier choix. “Comme par hasard !” (c’est l’expression qu’on utilise toujours), non seulement j’ai été classée deuxième mais en plus la personne classée première a mis comme premier choix le poste que je ne voulais pas. On le lui a donc affecté et j’ai automatiquement eu le poste que je regrettais.
Quant au deuxième niveau de synchronicité, cela a représenté “le destin” ou l'”univers” qui a forcé les choses pour aller dans un chemin bien déterminé. Bizarrement, quand je suis allée récupérer mon poste à l’institution, toute contente des tournures de la vie qui me l’ont offert, le Directeur m’a confirmé ce jour là qu’ils n’ont jamais demandé à ouvrir un poste et qu’il ne savait pas comment le nom de son institution est apparu dans la liste des postes ouverts. Il était tenu, tout de même, de me donner mon poste sous la demande du Ministère.
Ainsi, cela fait plus d’une vingtaine d’années que j’exerce mon métier au sein de cette institution.
Mais à plusieurs reprises, je me suis demandée, quel aurait été mon chemin si j’avais été classée première ou si ce poste n’avait jamais existé!
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